Une firme de recrutement peut vous aider à attacher les fils d’une négociation serrée avec un candidat potentiel intéressant. Dans le contexte actuel, c’est plus essentiel que jamais!
Un peu comme l’immobilier
Actuellement, pourvoir des postes de cadres peut ressembler à ce qui passe sur le marché immobilier. Le jeu de l’offre et de la demande transforme le monde du travail comme il transforme celui de l’immobilier. Bien sûr ce n’est pas pareil.
Comme vous le savez, le marché de l’immobilier a connu une flambée des prix au cours des dernières années. La pandémie n’a rien fait pour arranger les choses. La demande pour les maisons, en ville et en campagne, s’est considérablement accrue. Le marché a connu une hausse importante des transactions parce que beaucoup de personnes arrivant en préretraite et ayant accumulé des économies substantielles ont décidé d’en profiter quelques années plus tôt. Le confinement, l’impossibilité de voyager et le télétravail y ont aussi contribué.
Dans le marché du travail actuel, au niveau des cadres exécutifs, certaines tendances lourdes viennent compliquer les efforts des entreprises pour trouver les bonnes personnes dont elles sont besoin pour faire croître leurs affaires. C’est vrai à tous les niveaux de l’entreprise et cela vient ralentir le développement des entreprises. Le recrutement et l’embauche deviennent des enjeux majeurs.
Un cadre sur quatre
Eh bien selon l’article Le mieux-être et la résilience des cadres supérieurs compromettent la reprise en milieu de travail au sortir de la pandémie publiée par Solutions Mieux-être Lifeworks et Deloitte Canada, près du quart des cadres canadiens songent à démissionner! Pourquoi?
Dans le marché du travail actuel, le niveau de contrôle des cadres supérieurs aurait diminué, en raison des incertitudes économiques et de la réglementation gouvernementale changeante qui les oblige à s’adapter continuellement, et les démotive. Ces problèmes inhérents à un monde du travail plus complexe nous mènent-ils à une désaffection des cadres pour leur travail?
Il semble que le redémarrage de l’activité économique après les épisodes de confinement dus à la pandémie ne s’est pas fait en douceur pour certaines personnes dirigeantes.
Isarta, le média spécialisé des communications, du marketing et des RH, en fait un bon résumé dans l’article Doit-on s’attendre à une vague de départs de cadres supérieurs ? Selon cet article : « Le chiffre le plus marquant est assurément celui-là : plus de la moitié, soit 51 % des répondants envisagent de changer de travail ou de rythme à l’avenir ! »
La pandémie a compliqué les relations de travail. On sent parfois que les gens ont les nerfs à vif. Tout cet épisode sanitaire s’est développé sur un paysage déjà changeant au niveau de la conception du travail aujourd’hui : les hommes et les femmes de la génération X voient le monde du travail autrement. De la conciliation travail-famille à la qualité de la vie en général, les gens ne vivent plus pour travailler mais travaillent pour vivre.
Alors qu’est-ce qu’on fait?
Il faut trouver un nouveau point d’équilibre dans le jeu de l’offre et de la demande.
Trouver le point d’équilibre
Dans le domaine du recrutement, le point d’équilibre entre l’offre et la demande a changé. En plus de l’attrition naturelle accentuée par la pandémie, l’intérêt des cadres pour de nouveaux défis professionnels dans une autre entreprise que la leur diminue. Le chasseur de têtes doit travailler plus fort pour monter une liste de bons candidats prêts à « bouger ». Bref, l’offre a diminué.
De l’autre côté, les entreprises veulent renouer avec la reprise et la croissance. La demande est « soutenue » pour une reprise économique « forte » mais « ils manquent de monde » à tous les échelons… Pas juste au bas de l’échelle où la « PCU nous nuit » affirment-ils.
Pour le dire en d’autres mots, ça va pas bien.
Je n’irai pas par quatre chemins, dans le contexte actuel, il faut souvent du côté de l’employeur bonifier « l’offre globale » pour qu’un candidat potentiel intéressant… devienne intéressé. Rappelons-le, l’offre globale ne se limite pas à la rémunération. Mais elle ne l’exclut pas non plus!
Dans certains cas, il peut s’agir clairement d’ajuster l’offre salariale si celle-ci est clairement en dessous de la moyenne du marché pour ce type de compétences. Mais dans d’autres cas, il faut faire le tour du jardin personnel du candidat et trouver ce qui peut faire pencher la balance des pour et des contre. Il faut faire en sorte que le candidat trouve l’offre globale alléchante.
Je sais que ce n’est pas une chose agréable à entendre pour les employeurs. Mais « On a un problème ».
Dans un contexte où insécurité, rémunération, ambition et qualité de vie personnelle et familiale donnent un nouveau sens au mot « travail », les employeurs ont intérêt à écouter les conseils d’un chasseur de têtes spécialisé dans le recrutement de cadres exécutifs.
En collaboration avec l’employeur, nous pouvons trouver un point d’équilibre entre les attentes des candidats potentiels et son offre globale. Il faut sortir de la « description de tâches » et utiliser tout le savoir-faire et l’expérience du chasseur de têtes dans la négociation.
Son atout clé est justement l’art de la négociation.
Négocier sur tous les plans
L’art de la négociation c’est d’abord l’art de la conversation et de l’écoute. C’est aussi une grande expérience pratique de la psychologie humaine dans un contexte de négociation qui implique des choix importants pour la personne.
Les employeurs doivent mettre de l’eau dans leur vin.
Les entreprises qui partent avec une idée fixe du genre « J’ai tant d’argent. Pas une cenne de plus ! » n’ont pas la bonne attitude dans le contexte actuel. Grâce aux talents du recruteur, ils peuvent profiter d’une méthodologie pour identifier les attentes des candidats, salariales, et autres, et trouver un point d’équilibre dans la négociation.
Il faut toujours faire des concessions de part et d’autre.
Dernièrement, j’ai eu une situation où l’offre salariale était clairement en dessous de la moyenne du marché. Il a fallu s’ajuster du côté de l’employeur. Cela ne s’est pas fait en claquant des doigts. Il a fallu discuter. Dans ce cas précis, à l’évidence, c’était la rémunération. Mais ce n’est pas toujours juste ça. Il y a parfois des angles morts. Et c’est au recruteur de les découvrir. Il peut s’agir d’un point qui est important pour le candidat et de moindre importance pour l’employeur. Alors…
C’est justement là où le travail d’un chasseur de têtes prend toute sa valeur.
Avant de proposer un candidat ou une liste de candidats pour un poste de cadre, je fais un examen exhaustif de sa situation personnelle. Je veux aussi bien connaitre l’entreprise. C’est un jeu d’équilibre.
En plus de la dimension des compétences, de l’organisation du travail et des réalisations j’explore méthodiquement les dimensions familiale, culturelle, géographique, générationnelle et psychologique.
Les pièges du recrutement maison
Honnêtement, il est presque impossible pour un employeur d’arriver à dresser un portrait aussi objectif des attentes d’un candidat. Il n’a pas la distance nécessaire (ni le temps!) et il y a souvent des biais qui viennent brouiller les pistes.
Souvent, chacun campe sur ses positions. Il y a beaucoup de non-dits et il reste toujours des points en suspens ou qui vont être systématiquement évités pour ne pas froisser l’autre partie.
C’est normal. Chacun pense d’abord à ses intérêts et protège son point de vue. Dans un tel contexte, la conversation peut mener à une entente superficielle qui risque d’être moins durable, car toutes les pierres n’ont pas été retournées.
Il peut aussi arriver qu’une attente du candidat (ou une information) ne soit pas exprimée ou considérée comme « crédible » par l’employeur. Elle parait farfelue. Dans ce cas, le recruteur peut faire sa petite enquête et amener un peu d’objectivité dans tout ça.
Si de telles précautions ne sont pas prises, à un moment ou l’autre, les petites mésententes pourront se mettre à « popper » et tout sera à recommencer. C’est la dernière chose qu’on veut. Bien sûr il y a des exceptions où employeur et candidat trouvent d’eux-mêmes le chemin du bonheur. Alléluia!
Actuellement, les employeurs ont beaucoup à gagner à écouter les conseils d’un recruteur d’expérience pour trouver le point d’équibre dans une négociation visant l’embauche d’un cadre dans un contexte de resserrement de l’offre et de la demande.
C’est leur meilleur allié dans un monde incertain.
Pour savoir comment Recruscope peut vous aider à combler vos postes de cadres et négocier des offres d’emplois, n’hésitez pas à nous rejoindre par courriel ou au 438 870-7075.