Les responsabilités d’un cadre supérieur se sont diversifiées depuis une vingtaine d’années. Auparavant, il suffisait d’être un bon gestionnaire de haut niveau, mais aujourd’hui, il faut également être un bon coach et posséder dans sa boîte à outils bon nombre de compétences relationnelles (soft skills) indispensables.
Dans un monde des affaires où évoluent des organisations de taille de plus en plus grande, ces compétences relationnelles permettent de contribuer au succès d’une entreprise en tenant compte des valeurs d’aujourd’hui. Ces nouvelles valeurs, ce sont la conciliation travail-famille, la diversité sous toutes ses formes, la satisfaction et la mobilité du personnel et l’inclusion. Les nouvelles générations de cadres supérieurs sont bien au diapason de ces nouvelles valeurs.
Voilà de beaux défis pour des candidats à haut potentiel!
Une nouvelle génération de cadres
Question de démographie, le taux de roulement des cadres supérieurs est aujourd’hui plus élevé qu’il y a une décennie, car la cohorte d’âges des « nouveaux cadres » est moins nombreuse. Dans un contexte où beaucoup de cadres supérieurs arrivant à soixantaine partent à la retraite — ou partiront bientôt — cette situation présente de belles occasions d’avancement pour les plus jeunes, c’est-à-dire ceux qui se situent dans la quarantaine et la cinquantaine.
Les changements organisationnels ne font pas peur à ces jeunes cadres résilients. Nés entre 1965 et 1980, ils ont déjà de belles réalisations derrière eux. Ils sont davantage inspirés par des personnalités du monde des affaires comme Jeff Bezos, l’ex-pdg d’Amazon, né en 1964, que Bill Gates, né en 1955 et fondateur du plus important éditeur de logiciel du monde dans les années soixante-dix. Pour cette nouvelle génération de cadres supérieurs, le fondateur de Microsoft et son équipe font presque figure de dinosaure.
Dans ce nouveau contexte, beaucoup de candidats-cadres à haut potentiel songent à aller cogner à la porte des entreprises les plus dynamiques. Mais comment faire quand on a déjà tant de responsabilités sur les épaules? La tentation d’aller voir ailleurs est encore plus grande si un cadre supérieur en poste constate qu’il n’a pas les coudées franches pour réaliser son plein potentiel.
Quand un cadre supérieur est heureux dans son travail, nous sommes dans le meilleur des mondes. Mais lorsque les relations interpersonnelles se refroidissent ou que la machine organisationnelle commence à grincer, l’appel du large est puissant. Le gazon devient soudainement plus vert chez le voisin.
Le réseau de contacts d’un chasseur de têtes est le meilleur allié d’un cadre supérieur dans une démarche d’avancement de carrière.
Envoyer son CV à un chasseur de têtes est la première chose à faire. Ce professionnel sait reconnaître le talent d’un candidat à haut potentiel engagé sur la voie d’une reconversion professionnelle. Il sait aussi comment le faire connaître aux bonnes personnes. Si vous faites partie de cette catégorie de gens, n’hésitez pas à faire ce premier pas.
Il existe un grand nombre de profils où vous pourriez retrouver la satisfaction au travail que vous avez perdu. Voyons ensemble les principales raisons qui amènent les cadres supérieurs en poste à penser à changer de milieu de travail. Vous verrez, il y en a plusieurs!
Des situations très variées
Passer plus de temps en famille
La fameuse conciliation travail-famille est plus que jamais à l’ordre du jour. Une entreprise est une famille, mais il y a certaines différences fondamentales. Aujourd’hui, ce facteur est encore plus important, surtout depuis l’arrivée des femmes sur le marché du travail et dans des postes direction. Les responsabilités familiales sont moins stéréotypées et chacun y met du sien. Un cadre malheureux dans sa vie familiale ne fera pas le meilleur conseiller stratégique dans une entreprise qui fait face à des défis majeurs.
L’usure de la routine au quotidien
Personne ne l’avait vu venir, mais soudain l’étrange sentiment de revivre « le jour de la marmotte » est de retour. C’est un sentiment généralisé de déjà vu où la passion du travail s’est sclérosée en habitudes, en routines et en réunions stériles. Appelons cela l’hiver professionnel. De plus, il a fallu le départ de collègues proches de vous pour que tout devienne si pénible et ennuyant. Ici, on a urgemment besoin de nouveaux défis stimulants pour retrouver le plaisir du travail accompli.
Le poids du management multicouche
Dans une grande entreprise, si un cadre supérieur a l’impression que ses décisions importantes ne sont plus des décisions, mais des avis aussitôt neutralisés par d’autres collègues, et que rien n’y fait… ça n’avance pas… on piétine. Bref, ce cadre supérieur n’a plus les coudées franches pour donner le meilleur de lui-même. Dans ce type de situation, on verra même de super cadres décider d’aller travailler dans une plus petite entreprise, histoire de retrouver autonomie, satisfaction et plaisir au travail.
Le patron toxique
Le patron toxique, indifférent ou peu reconnaissant n’est pas celui qui vous avait embauché. Vous avez simplement appris à le connaître. Pire, le leadership discutable de certains dirigeants a favorisé des collègues qui étaient avant tout des carriéristes et n’avaient pas la flamme de l’accomplissement personnel qui est la vôtre. Qui se ressemble s’assemble. L’incompétence généralisée devient vite insupportable, même auréolée de succès. Que faire d’autre que de quitter le navire?
Où est la croissance?
Savoir gérer la croissance est une chose, mais savoir naviguer par mauvais temps en est une autre. Une entreprise qui se révèle incapable de progresser, connaît trop d’insuccès malgré tous vos efforts, peut venir à bout des nerfs des meilleurs capitaines suite à quelques solides bordées sur des mers agitées. Après plusieurs frustrations professionnelles à répétition, l’horizon calme de nouvelles terres plus accueillantes peut faire rêver.
Mauvaise direction
Ce cadre supérieur hyper talentueux se retrouve peu à peu dans un parcours professionnel fondé sur une accumulation de choix professionnels logiques, fondés et même couronnés de succès, mais qui à la longue l’ont conduit dans la mauvaise direction. On pourrait dire qu’il est victime de son succès! Son indéniable talent l’a mené à occuper un poste qui ne correspond ni à ses valeurs ni à ses envies. Quelle étrange situation! Ce cadre supérieur en réflexion permanente a l’impression qu’il existe un décalage permanent entre le quotidien et ses aspirations. Vivement un nouveau plan de carrière!
Le changement comme thérapie
Si l’ennui devient une routine, mais que cette routine obligée est fondée sur une essentielle sécurité financière, cela peut générer une insatisfaction grandissante au travail. Une insatisfaction trouble qui perdure silencieusement et endort sa victime comme un poison lent. Si vous recherchez la stabilité dans votre vie active au point d’accepter la monotonie d’un poste de décision qui ne vous convient pas et que vous vous portez bien, pas de problème. Mais si cela vous cause des soucis permanents, écoutez ce signal important et commencez à faire connaître la formidable personne que vous êtes à un autre employeur.
Tsunami organisationnel
Attention, l’entreprise où vous évoluez depuis des années et au sein de laquelle vous pensiez terminer votre carrière est chamboulée par une restructuration majeure où des alliances et des relations professionnelles qui vous ont demandé des années à bâtir prennent le bord. La démobilisation de tout un chacun est au rendez-vous et menace la productivité de cette entreprise, et du coup votre carrière. Bref, ça ne va pas bien. Rien ne vous empêche d’aller voir ailleurs si vous y êtes. Les occasions sont là.
Trop c’est trop
Vous êtes ce bourreau de travail qui fonce dans la vie et terrasse tous les obstacles sur son passage. Mais trop de déplacements superflus, trop de voyages épuisants et trop de processus administratifs harassants vous privent de l’indispensable oxygène nécessaire à la prise de décision éclairée à un haut niveau. Bref, vous ne volez pas à l’altitude où vous pensiez voler et le plafond nuageux se révèle de plus en plus bas. De plus, vous n’êtes pas loin du surmenage professionnel et vous le sentez bien. Des vacances n’y changeront rien et le voyant du siège éjectable flashe de plus en plus fort.
Chasseur de têtes et chasseur d’entreprises
Comme vous voyez, il existe beaucoup de raisons valables pour revoir son plan de carrière si l’insatisfaction est au rendez-vous.
Actuellement, de nombreux cadres supérieurs entreprennent des démarches auprès d’un chasseur de têtes pour des raisons qui leur sont propres. Il y a en effet beaucoup d’occasions qui se présentent pour des cadres talentueux de la nouvelle génération. Et il n’est jamais trop tôt pour en discuter avec un chasseur de têtes qui se spécialise dans les postes de direction et le talent de management à haut potentiel.
Pour un cadre supérieur qui envisage de changer d’employeur, voire même de changer de secteur d’activité, collaborer avec un chasseur de têtes pour trouver un poste à la hauteur de son talent est une solution à privilégier. Pour cela, il lui faut choisir un chasseur de têtes d’expérience, un chasseur de têtes qui est aussi un chasseur d’entreprises. Grâce à son réseau de contacts en ressources humaines dans des secteurs diversifiés, ce recruteur d’expérience peut vous ouvrir bien des portes.
Les chasseurs de têtes sont des professionnels qui respectent un code d’éthique et une discrétion absolue dans leurs relations avec leurs clients, qu’il s’agisse d’entreprises ou de cadres supérieurs. La pratique quotidienne de ce métier amène souvent à constater qu’il y a beaucoup de talent qui se perd parce que les bonnes personnes ne sont pas au bon endroit.
Les bons chasseurs de têtes sont bien au courant des nouvelles tendances du marché du travail et sont d’excellents négociateurs pour vous aider à trouver les conditions de travail qui sont importantes pour vous. Ils ont accès à un vaste choix d’entreprises très différentes via leur réseau de contacts.
En rencontrant un chasseur de têtes expérimenté, vous pourriez explorer de nouvelles avenues auxquelles vous n’avez jamais pensé. Cela peut être très stimulant dans une période de votre vie synonyme de changement nécessaire. N’attendez pas qu’il soit trop tard, commencez dès aujourd’hui et prenez le temps qu’il faut pour trouver ce que vous cherchez.
L’amour toujours l’amour
Dans son article « Why Love Is the Key to Career Success », paru dans le Business Harvard Review, l’auteur Marcus Buckingham précise que 20 % de tâches quotidiennes satisfaisantes au travail constituent le seuil de la résilience pour conserver son emploi. L’essentiel de son propos est reproduit dans cet article en français : « Aimer au moins 20 % de son travail : le seuil magique de résilience ».
Selon l’auteur, « Les gens qui ressentent de l’amour, de la force, de la joie et de l’excitation à faire ce qu’ils font tous les jours sont beaucoup plus productifs. Ils demeurent plus longtemps en poste et parviennent à surmonter les défis inévitables d’un emploi. Trouver un travail que l’on aime, ce n’est pas faire preuve d’indulgence envers soi-même ou être narcissique; c’est un précurseur et un amplificateur de performance. »
On dit souvent que le recrutement d’un cadre supérieur coûte cher, mais un cadre supérieur qui n’est pas à son plein potentiel dans une entreprise qui ne lui convient pas coûte aussi très cher.
Les cadres supérieurs ne sont pas différents des autres travailleurs qui évoluent dans le monde du travail. Ils ont besoin de trouver des émotions positives et une stimulation intrinsèque dans leur travail. Ils ont besoin d’aimer leur travail. Ne dit-on pas que quelqu’un qui aime son travail ne travaille pas? Beau paradoxe! Je dirais même que les dirigeants et les cadres supérieurs ont un besoin encore plus grand d’aimer leur travail que les autres travailleurs, parce que la réalisation par le travail est encore plus importante dans leur vie. Ce sont des bold achievers comme on dit.
Certains ont même travaillé toute leur vie pour travailler encore plus, disons pour relever de plus grands défis. Alors, il est très compréhensible qu’ils aient plutôt la mèche courte quand le poste important et bien rémunéré qu’ils occupent commence à les décevoir. « Si on ne peut même plus s’amuser à travailler ! », se disent-ils dans leur for intérieur.
Ces cadres supérieurs sont des personnalités à haut potentiel. Ce sont des dirigeants qui ne tolèrent pas la médiocrité. Conséquemment, cela en fait aussi des personnes encore plus exigeantes au travail. Ils veulent réussir et veulent que les gens autour d’eux réussissent aussi, les équipes, les autres cadres, parce que, oui, pour eux, le travail est une composante essentielle d’une vie bien remplie.
Faites équipe avec un chasseur de têtes
Si vous vous situez dans cette catégorie de personnes, sachez que les compétences uniques des chasseurs de têtes sont encore trop peu utilisées par les cadres supérieurs pour trouver un nouveau défi à leur mesure. Pourtant, ensemble ils forment une équipe formidable, car ils connaissent tous les deux sur le bout de leurs doigts le monde du travail. Ils ont des perspectives différentes qui méritent d’être discutées.
Nous vous invitons à communiquer avec Recruscope pour faire connaître vos compétences à titre de cadre supérieur et pour retrouver pleine satisfaction dans un poste de haut niveau.